samedi 21 janvier 2012

Le CCSF n'est pas mort !

La Nationale 3 fait maintenant partie de l'histoire du club, de sa légende. Mais elle est loin derrière aujourd'hui. Une époque révolue pour les felletinois qui ont vu trois de leurs meilleurs joueurs partir sous de nouveaux auspices, loin du Limousin. Nous leur souhaitons à chacun le meilleur, et un épanouissement sportif complet. Ces départs en cascades ont pour conséquence d'affaiblir considérablement un effectif aujourd'hui réduit, d'autant que celui-ci est par ailleurs amputé de deux joueurs pour raison médicale, et devait faire avec l'absence de deux rescapés de la N3 : Julien Racaud et Patrick Baudry.

Une nouvelle ère s'ouvre pour le CCS Felletinois, sans doute plus modeste pour l'équipe du Sud Creusois, mais même avec moins de talent, cette équipe regorge de valeurs essentielles qui le moment venu peuvent faire la différence. Le collectif noir et bleu a su le prouver ce jour.
Face à une équipe de Guéret, promue de Régionale 2, et qui ambitionnait légitimement la victoire, forte d'un effectif jeune et équilibré, autour de son capitaine Dominique Baty, avec notamment la triplette Lejeune, Thibault, Nicolas et Benoît, Etienne Maury et Rémi Rouzeaud-Delemis. Cette formation ne manquait pas de talent.
Face au club de la préfecture, les noirs et bleus, a forte connotation Régionale 3, avec pas moins de cinq joueurs qui il y a encore un mois évoluaient deux divisions en dessous, affichèrent une grosse solidarité, autour de Rémi Laberthe, Nicolas Rapatel, Philippe Lefaure, Franck Amara, Chris Young et Mathieu Charvillat.

La rencontre ne s'annonçait pas simple pour cette équipe mixte sans repère collectif de ce niveau en dépit de l'expérience de trois de ses joueurs y ayant déjà évolué.
C'est forts de cette expérience et de cet enthousiasme que les felletinois rentrèrent, déterminés dans cette rencontre assurément cruciale pour le maintien du club au plus haut de l'élite régionale.

Il ne servirait en rien de distinguer untel par rapport à untel, ce serait négliger l'importance de la valeur collective de ce succès inespéré de prime abord.
On notera simplement que chacun a su apporter, avec ses qualités, sa pierre à l'édifice : le talent et le plaisir retrouvé du jeu de Rémi Laberthe (3 victoires), la force tranquille de Nicolas Rapatel (2 victoires), la hargne de Philippe Lefaure (1 victoire), l'assurance de Franck Amara, dans un autre monde en ce moment (3 victoires), la présence et la constance de Chris Young malgré ses trois défaites. Pour ma part, j'ai apporté ce que je pouvais, honoré que je suis du capitanat qui m'est confié par mes coéquipiers. Avec en prime deux victoires costaudes à l'occasion des doubles, venant sceller une très jolie victoire, sur le score de 13-07 dans ce premier derby creusois. Je tiens particulièrement à saluer l'investissement exemplaire de chacun qui m'a rendu fier dans un contexte difficile. C'était la plus belle des réactions. Felletin vit encore ; Felletin n'est pas mort.

Une victoire a valeur de symbole pour une nouvelle histoire qui commence. C'était hier, et c'est demain...

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