Des clermontois impressionnants, des felletinois prometteurs.

C'est une grosse satisfaction, générale et collective qui ressort de cette rencontre. Dans le contexte du Forum des Associations de la communauté de communes Aubusson-Felletin, la promotion du tennis de table a été particulièrement bien assurée par une rencontre de premier plan qui aura fait la part belle au beau jeu et au fair play.
Clermontois et Felletinois s'en sont donnés à coeur joie dans une rencontre dénuée de la moindre pression pour offrir au très nombreux public aubussonnais un spectacle de premier plan.
Le score eut beau être largement en faveur des Auvergnats, il est trompeur quant à la réalité qualitative de la prestation des creusois, riche en promesses et d'excellente facture.
Car un fait est, c'est que les noirs et bleus ont su séduire et conquérir un public venu en très grand nombre, d'abord curieux, puis admiratif. Plus de 400 personnes s'étaient massés dans le hall polyvalent d'Aubusson, le transformant en brasière, soulevant l'enthousiasme des locaux, qui semblèrent particulièrement affûtés.
Côté Felletin, on devait faire avec l'absence de Julien Racaud et Nicolas Rapatel, remplacé par Mathieu Charvillat, mais on pouvait compter sur la recrue David Pénisson, autour duquel on retrouvait notamment Rémi Laberthe, Jérémie Charvillat, Patrick Baudry et le capitaine Vincent Gouriet.
Du côté du Stade Clermontois, un effectif jeunes et nettement au dessus sur le papier, avec Vincent Maupu (539), Frédéric Clemente (20), Christophe Junque (438), Anthony Pierre (18), Luc Favre (14) et Pierre Barthomeuf (19), drivés par le local de l'étape, Jacques Martin, creusois de naissance et aubussonnais de coeur.
Le début de rencontre est accroché, et spectaculaire entre ces deux équipes, qui s'apprécient, en phase de reprise. Et il laissera des regrets au CCS Felletinois, bien dedans, qui d'entrée aurait pu faire basculer la rencontre. En effet, au terme de rencontres magnifiques, David Pénisson tutoya l'exploit face à Vincent Maupu, ne s'inclinant que 11-09 à la belle, cependant que Patrick Baudry, qui eût deux balles de match, baissera pavillon à la belle devant Anthony Pierre. A quoi tient un match...
Rémi Laberthe s'inclinera en 4 sets face à Frédéric Clemente, pendant que Vincent Gouriet ouvre le compteur pour son équipe en disposant de Luc Faure.
Les clermontois ajouteront 4 unités supplémentaires dans des rencontres de belle facture pour porter le score à 7-1, avant que David Pénisson, excellent hier soir et qui a régalé l'assistance ne vienne à bout de Christophe Junque, néo-arverne en provenance de Malakoff.

Philippe et Patrick, impressionnés.

Nombre de rencontres se termineront en 4 ou 5 sets, témoignant de l'âpreté des débats qui a parfaitement mis en lumière et la qualité de l'effectif clermontois, de premier plan, et le potentiel de felletinois que l'on attendait pas à ce niveau en dépit de la largesse du score.
Une nouvelle série de 5 points pour le Stade qui creuse l'écart avec son adversaire, avant que Rémi Laberthe à son tour, ne dispose de Christophe Junque, et que Vincent Gouriet ne vienne à bout, dans une rencontre épique, du talentueux Pierre Barthomeuf.
Au total, le Stade Clermontois qui aura régalé l'assistance s'imposera sur le score de 16-04, un score large mais sévère pour une équipe de Felletin, qui de l'aveu général aura fait bonne figure et aurait pu marquer entre 3 et 4 points de plus, notamment en début de match.
Nous signalerons aussi la belle solidarité felletinoise, avec l'ensemble des recrues, venues encourager leur équipe fanion, et la présence notable de Benoît Brissaud, en instance de départ vers Noirmoutier, venu faire un dernier au-revoir à ses copains.
Tout le club lui souhaite pleine réussite !
Hommage à cette équipe du Stade Clermontois, pleine de talent, joueuse, à l'état d'esprit remarquable et qui durant le repas qui suivi aura fait honneur au Pâté aux pommes de terre, et au traditionnel fondu creusois, pour une après-match qui laissera assurément des traces dans les estomacs.
Merci à nos amis auvergnats de nous avoir fait l'honneur et la sympathie de leur présence, pour un moment tout ce qu'il y a de plus amical.