Quand David répond à Jérémie.

A quelques jours du choc décisif opposant Beynat à Panazol, interview croisée entre  le corrézien David Roubeyrie et le limougeaud Jérémie Séraudie-Delage, chacun évoquant ses débuts dans le ping et ses impressions sur la rencontre qui s'annonce. Des échanges déjà intéressants et un coup de projecteur sur les deux meilleurs clubs de la phase.

Jérémie Séraudie.

Vos débuts au Tennis de Table : où ? Quand ? Pourquoi ?

JS : J'ai débuté le tennis de table à l'âge de 9 ans, au club de PanaLoisirs que je n'ai jamais quitté, en dehors de deux années et demi d'arrêt pour faire autre chose. C'est mon père qui m'a proposé de débuter ce sport en même temps que lui.
DR : J'ai commencé le tennis de table vers l'âge de 6 ans à peu près à Argentat (C. A. T. T. ), où mon père était Président du club et m'a fait débuter.

Quel est votre premier grand souvenir en Tennis de Table ?

JS : Oula ! Il y a énormément de grands souvenirs ! Le tout premier, en étant jeune, est sans aucun doute ma participation aux Interclubs nationaux dans une belle équipe de potes. Nous étions minimes et jouions ensemble depuis 4 ans au club.
Mais ce qui restera surement comme mon plus grand souvenir restera cette victoire en championnat par équipe en N3, face au Mans, dans notre salle qui était comble, face à une formation qui comptait  3 joueurs numérotés, 2 joueurs à 2000 Pts et un 30. Ce jour là, nous avons remporté la seule victoire d'un club limousin depuis ces 20 dernières années en remportant un match minimum par personne.
DR : Mon premier grand souvenir, c'est ma participation aux championnats de France par classement, 60-55, à Saint Egreve, ou alors ma première montée en Nationale, à Bugeat...
Je ne sais plus trop où les placer dans le temps, je devais avoir 14 ou 15 ans.

En quelques mots, pourriez-vous présenter votre club actuel.

JS : Alors Panazol a été pendant longtemps le club phare de la région Limousin, avec notamment une école de ping qui a sorti parmi les meilleurs joueurs de la Région !
Il y a 5 ans, le club était au plus bas, avec de nombreus départs pour des causes diverses. Depuis, avec le gros travail de Didier Auclaire et de tous les bénévoles, le club est bien reparti et se rapproche des 50 licenciés.
DR : Mon club actuel a longtemps évolué en Régionale 1, du temps où j'étais à Argentat, puis a connu par la suite un creux avec le départ de nombreux cadres de l'équipe, pour revenir aujourd'hui parmi les meilleurs...
Je tiens par ailleurs à souligner le travail énorme que réalise Patrick Blavignat, président du club, qui pour moi est un exemple, ainsi que Gaston Duquesnoy, ces deux personnes ayant suivi le club de longue date, avec maintenant le gros soutien de Frédéric Ceaux et beaucoup d'autres encore qui font qu'aujourd'hui le club est entre de bonnes mains.

David Roubeyrie.

Comment abordez-vous la rencontre décisive Beynat-Panazol ?

JS : Sereinement. Nous sommes confiants et à la fois impatients. Nous avons tous l'habitude de ce genre de matchs, et il faudra être présent le jour J.
Pour ma part, j'aurais un examen d'anglais le matin même, donc rien de mieux pour évacuer l'éventuelle pression.
DR : Pour nous, cette rencontre va être avant tout un bon moment à vivre, nous sommes tous impatients de jouer ce match, car l'enjeu est énorme et palpitant, cela donne envie aux joueurs d'évoluer à leur meilleur niveau... Ces moments là sont à classer dans les meilleurs moments pongistes.

Selon vous, quelle équipe est favorite ?

JS : D'après tout ce que j'ai pu lire, Beynat est favori. Ce n'est pas mal non plus d'être l'outsider, même si je pense et j'espère que je vais remporter ce match.
DR : Pas de favori. Les deux équipes sont au coude à coude.

Quelles sont les qualités de votre adversaire ?

JS : David est en pleine forme en ce moment. Il joue surement son meilleur ping. Il n'a pas de coup très fort, mais il est très régulier ce qui en fait un édversaire redoutable. L'an denier, le match qui nous avait opposé, n'était pas un modèle du genre, mais je suis sûr que ce sera parfait cette année et que le duel sera sain.
DR : Il y a chez eux de très bon joueurs dans le Groupe A comme Julian et Vincent, qui font partie maintenant de l'élite de la région depuis un certain temps.
Avec le retour de Benjamin Beaufils en B qui peut surprendre à mon avis beaucoup de monde.
Rémi Geoffroy, dont on ne parle pas beaucoup, réalise aussi une magnifique saison, et Jérémie, qui par son expérience n'est pas facile à négocier comme adversaire... Ils ont beaucoup de qualités, le match ne s'annonce pas facile.

Ressentez-vous une certaine pression ?

JS : Comme je l'ai dit auparavant, aucune pression ! Les matchs se joueront les uns après les autres, sans calcul, et on fera les comptes à la fin.
DR : Pas de pression. Du moins, essayer de ne pas en avoir, car cela ne permet pas aux joueurs de se lâcher pleinement.

Un mot pour votre adversaire.

JS : Bon match et à Samedi.
DR : Bon match à eux et que le meilleur gagne !